L’accoutumance à la cigarette est un problème très courant, qui touche aussi bien les jeunes que les adultes, ainsi que les personnes âgées. Aujourd’hui, pour venir à bout de cette dépendance, de nombreuses personnes optent pour l’utilisation des substituts nicotiniques, pouvant arborer la forme de gommes ou de patchs. Petit tour d’horizon.
Quelques mots sur les substituts de nicotine pour arrêter de fumer
Vous avez sans doute déjà entendu parler des substituts nicotiniques. Il s’agit en fait de produits visant à diminuer le désir compulsif de fumer une cigarette. Ils agissent en contrebalançant le manque de nicotine causé par la privation de cigarette. En même temps, ils sont utilisés en guise de prévention des signes du sevrage : troubles du sommeil, appétence, énervement…
Tous ces substituts sont basés sur un principe identique : celui de transmettre régulièrement et lentement, par le biais du sang, des quantités de nicotine plus ou moins élevées. Lorsque le taux de nicotine contenu dans le sang est stable, cela permet de remédier au syndrome de manque, sans attiser l’envie de fumer.
Alors que le dosage est progressivement réduit, cela permet de se débarrasser de l’addiction physique et de désaccoutumer le corps de la cigarette. Par contre, il est à souligner que les substituts n’ont aucune action sur le côté psychologique, en rapport avec la sensation de détente procurée par la cigarette, le geste de fumer, et sur tout ce qui a trait aux conditionnements du comportement.
Combiner plusieurs substituts pour plus d’efficacité
L’inhalateur, le spray buccal ou les substituts à prendre par voie orale : les gommes à mâcher, les comprimés sublinguaux ou à sucer, libèrent une dose de nicotine précise, suivant les besoins de fumeur sur le moment. Cependant, les patchs diffusent de la nicotine sur une fréquence régulière, sur une durée de 16 h ou de 24 h.
Le dosage est effectué suivant le niveau d’addiction initiale à la nicotine de chacun. Pour les fumeurs extrêmement dépendants, un dosage puissant est recommandé lors du premier usage des substituts. Une fois de plus, il faut noter que les patchs n’éliminent pas les envies impulsives de fumer qui peuvent avoir lieu à n’importe quel moment de la journée. Il est alors conseillé de combiner les patchs à un substitut à consommer par voie orale.
Dans tous les cas, il faut retenir que la prise de nicotine sous forme de gomme ou de patch, de façon ponctuelle, peut contribuer à ne pas céder à la tentation. Tout ceci pour dire aux fumeurs que peu importe leur profil : âge, ancienneté en tant que fumeur, consommation journalière, il n’est pas trop tard pour cesser de fumer. Les effets bénéfiques du sevrage tabagique peuvent être ressentis dès les premiers jours.
Les raisons de l’inefficacité du sevrage tabagique
Les difficultés du sevrage et l’inaptitude à arrêter la prise de tabac sont notamment dues à plusieurs causes. D’une part, le fumeur est démotivé après avoir tout tenté, et d’autre part, les traitements peuvent ne pas être optimaux, tandis que le médecin ne comprend pas assez le problème de son patient, et n’assure pas correctement son suivi.
Chez certains fumeurs, mettre fin au tabac du jour au lendemain peut être à l’origine de l’écueil au sevrage. Pour les plus motivés, une diminution évolutive peut être projetée si ces derniers ont vécu des échecs récurrents à cause de traitements inappropriés, que les fumeurs interrompent souvent bien assez tôt. Pour favoriser le sevrage du fumeur, la contribution de la couverture sociale aux aides au sevrage peut être avantageuse.
Autres méthodes pour parvenir à stopper le tabagisme
L’e-cigarette pourrait être une solution pour pallier le tabagisme. Mais sur ce point, les avis divergent. En réalité, certaines personnes pensent que le vapotage peut constituer une excellente alternative pour cesser de fumer. Ce, car il serait beaucoup moins nocif que le tabac.
Mais pour d’autres, il serait plus compliqué pour les vapoteurs de se défaire de leur accoutumance à la cigarette. D’autant que les effets secondaires et néfastes de la cigarette électronique sur la santé et sur le long terme restent à ce jour encore assez peu connus.
Quoi qu’il en soit, si des fumeurs ont échoué le sevrage par la prise de substituts nicotiniques ou autres techniques non pharmacologiques, certains médicaments peuvent être pris, sous l’observation drastique d’un corps médical.
Par ailleurs, les thérapies comportementales et cognitives peuvent être envisagées. Elles ont pour objectif de consolider la volonté du fumeur au changement. Elles visent à encourager le fumeur à décider de laisser tomber la cigarette et à anticiper la rechute.
D’autres méthodes existent, en l’occurrence l’hypnothérapie, l’entretien motivationnel ou encore l’acupuncture. Celles-ci permettraient d’atténuer le désir de fumer et de conforter la motivation de vouloir abandonner le tabac.